GPHG 2015: Girard-Perregaux Répétition Minutes Tourbillon sous Ponts d’Or remporte le Prix de la Montre à Sonnerie au Grand Prix d’Horlogerie de Genève 2015
GPHG 2015: Girard-Perregaux Répétition Minutes Tourbillon sous Ponts d’Or remporte le Prix de la Montre à Sonnerie au Grand Prix d’Horlogerie de Genève 2015
L’excellence, l’innovation et le savoir-faire horloger ont été récompensés ce jeudi 29 octobre au Grand Théâtre de Genève à l’occasion de la cérémonie de remise des prix du 15e Grand Prix d’Horlogerie de Genève (GPHG).
Le jury international qui rassemblait les compétences de vingt-six experts et collectionneurs de cette édition 2015 du GPHG, a décerné le prix de la Montre à Sonnerie, prestigieuse distinction, à la Manufacture Girard-Perregaux pour le modèle Répétition Minutes Tourbillon sous Ponts d’Or.
Après l’aiguille d’Or remportée en 2013 par l’Echappement Constant L.M, la Manufacture horlogère de 1791 se voit félicitée à nouveau pour son expertise en matière de complications. Un modèle qui salue la vocation de la Maison à innover toujours dans le respect des codes esthétiques et d’un savoir-faire pluri centenaire qui lui sont chers.
Antonio Calce, Directeur Général du groupe SOWIND a déclaré : «L’architecture des Trois Ponts est la signature de la marque. Le réel défi était de rajouter la fonction additionnelle de Répétition Minutes tout en préservant la symétrie et le design intemporel de notre icone. Nous sommes honorés de remporter ce prix».
La cérémonie a réuni à Genève mille cinq cent invités, acteurs influents des univers horloger, politique et économique et était retransmise en direct pour les amateurs du monde entier.
Girard-Perregaux Répétition Minutes Tourbillon sous Ponts d’Or
La mécanique de cette Répétition Minutes Tourbillon sous Ponts d’Or offre de façon originale la possibilité d’observer simultanément côté cadran les éléments constitutifs de la sonnerie et des marteaux produisant le son en heurtant les timbres fils. Innovation majeure, ce positionnement des composants rend optimale la propagation du son de la montre portée. Cette création accentue ainsi une vision voulant que ce qui est beau soit bon et mis en lumière pour en faire profiter le plus grand nombre.
Le choix ambitieux de Girard-Perregaux est de demander à ses équipes d’horlogers et d’ingénieurs de réaliser un tout nouveau calibre dont la structure mécanique, totalement originale, permet de rendre visible l’invisible. Dans cette démarche se devine en filigrane le soin d’entretenir le savoir-faire et la tradition horlogère de la Maison, incarnés ici également par le Tourbillon sous Ponts d’Or. Cet emblème de la Marque dont le dessin a été breveté en 1884 est toujours perçu comme la synthèse esthétique, technique et même symbolique de l’une des plus anciennes manufactures horlogères suisses encore en activité.
Innover par tradition
La diffusion d’un son puissant et clair émanant d’une montre-bracelet dotée d’un mécanisme de répétition minutes reste bien souvent la pierre d’achoppement pour les horlogers. Des dizaines pour ne pas dire des centaines de solutions ont été proposées en vue d’améliorer sensiblement la puissance sonore de ces garde-temps dont la mécanique apparait à la toute fin du XVIIe siècle. De toutes les solutions existantes, aucune n’a retenu l’attention de Girard-Perregaux. Car, de toutes, pas une ne parvient, dans le même temps, à séduire l’ouïe en diffusant une puissante mélodie et à ravir l’œil en garantissant à son porteur de suivre du regard les composants de sonnerie en mouvement.
Avec l’envie d’imprimer une impulsion créative à l’univers des complications que l’on sait très attaché à la tradition, la Manufacture Girard-Perregaux propose une montre classique présentant, côté face, un Tourbillon sous Ponts d’Or, mais aussi et toujours sur la même face l’essentiel des composants permettant à la complication de répétition minutes de sonner fort et clair, même passée au poignet. Pour parvenir à pareil résultat, les horlogers ont repensé l’intégralité du calibre manuel, mais également son mode de construction et de fonctionnement.
Donner au son sa juste dimension
L’approche retenue ici, aussi complexe qu’originale, améliore sensiblement le rendement acoustique tout en offrant l’opportunité aux observateurs de profiter avec les yeux comme avec les oreilles de la subtile mécanique de la complication de répétition minutes. On retiendra que sa mise en œuvre s’obtient par la translation du verrou traditionnellement placée à 8 heures, sur le flanc gauche de la carrure de boîte. L’action sur cette gâchette permet de réarmer le ressort contenu dans le barillet de répétition minutes. Une fois arrivée en butée, cette pièce d’armement de la répétition minutes libère le « tout ou rien » - un organe dont le rôle est d’empêcher la sonnerie de se déclencher si l’armement de la gâchette n’est pas complet évitant ainsi une indication acoustique erronée de l’heure. La construction optimisée offrant aux composants de sonnerie d’être visibles par l’ouverture pratiquée dans le cadran et le judicieux placement des marteaux et des timbres du même côté, permet de suivre des yeux les différentes translations, mais également, de suivre en même temps l’action des marteaux agissant sur les timbres. On notera que, de tous les composants de répétition minutes, seul reste invisible à l’œil mais aussi presque imperceptible à l’oreille, le complexe organe appelé volant inertiel. Destiné à réguler la vitesse de frappe des marteaux, il agit côté fond afin de limiter les émissions sonores, aussi faibles soient-elles, et ainsi garantir les qualités acoustiques de cet instrument de musique horloger.
Dans ces conditions optimales, les délicats composants de la sonnerie, tous terminés dans le respect des traditions, arment et libèrent les marteaux afin de leur faire sonner de façon régulière les heures d’abord sur un ton grave, les quarts ensuite par une association d’un ton aigu et d’une note grave et enfin les minutes sur une tonalité aiguë.
Le choix de placer les deux timbres côté face à l’intérieur du tour d’heure réalisé en or 18 carats, et d’y placer les marteaux dont la forme s’inspire de celle des ponts en or brevetés en 1884, dépasse le cadre de la seule esthétique. Ce placement permet à l’onde acoustique dotée d’une fréquence calibrée d’avoir une expansion harmonieuse et non pas, comme souvent, contrariée par la présence trop proche de surfaces telles que l’épiderme dont la densité a la faculté d’absorber les ondes sonores. Qui plus est, le rapport entre la taille du boîtier et celle du calibre a été soigneusement étudié afin d’offrir, comme c’est le cas pour les instruments de musiques à cordes, le meilleur compromis volumétrique. Mieux encore, l’intérieur du boîtier a été spécialement façonné et terminé afin de limiter les interférences acoustiques qui pourraient se produire. Et parce qu’en musique il ne peut y avoir de fausse note, la glace saphir du fond a été travaillée de façon à avoir cette délicate courbure que l’on retrouve sur la plupart des instruments de musique dotés d’une caisse de résonance et dont le but est d’optimiser le volume dédié à l’expansion du son.
Entre instrument de musique et sculpture cinétique
Le mode de construction très particulier du mécanisme de sonnerie, comme l’adoption pour cette complication de quelques subtilités techniques, permettent à la Répétition Minutes Tourbillon sous Ponts d’Or d’avoir un exceptionnel rendement. Ainsi, pour améliorer la transmission de l’onde sonore entre le talon des deux timbres, la liaison entre la platine et la carrure en or rose 18 carats a été rigidifiée. Mais ce n’est pas tout : pour augmenter la vitesse et par incidence la force de frappe des marteaux, ceux-ci sont montés chacun sur une paire de rubis agissant comme des roulements à billes pour limiter les frictions. Cette construction pourrait sembler facile, tant son agencement est harmonieux à l’œil.
Seulement, les choses simples en apparence sont souvent d’une rare complexité. Ainsi, il ne faut pas moins de 270 heures de patient labeur d’un maître horloger pour assembler et régler cette magnifique mécanique. Et ce travail est d’autant plus ardu que le mode de construction de la complication de répétition minutes, avec ses marteaux placés sur le même plan que les râteaux servant à les armer avant la frappe, impose que ceux-ci soient réglés hors du mouvement avec un outil spécifique simulant leur implantation future. Mais le résultat est là et ces petits composants réalisés en acier trempé poli noir et anglés pour souligner leur original dessin inspiré des ponts en or, offrent en raison de leur forte inertie une note puissante et claire à chaque frappe.
Mécanisme architectural inspiré par la tradition Girard-Perregaux
Pour abriter cet exceptionnel mécanisme, Girard-Perregaux a choisi le boîtier rond à la carrure bombée et prolongée par des cornes élancées caractéristiques de ses collections Haute Horlogerie. Sa lunette délicatement inclinée permet une large ouverture sur le mouvement et le captivant spectacle du mécanisme de répétition minutes, des marteaux et timbres et du Tourbillon. Les emblématiques ponts et porte-marques Girard-Perregaux en or et en forme de flèche, signent le pedigree de ce mécanisme aux finitions irréprochables dans le respect de la grande tradition de la Maison. Le calibre se dévoile également côté fond avec un troisième pont en or et le logo de la Manufacture gravé sur la platine.
Un bracelet en alligator noir avec boucle déployante triple en or rose apporte la touche finale à la pièce.