La profondeur de leur cadran exécuté en verre aventuriné évoque irrésistiblement l’Ile de Murano. Là, des chefs d’œuvre furent créés qui connurent des destins extraordinaires auprès de familles puissantes comme dans les cours royales. Des Cat’s Eye Majestic, Celestial et Tourbillon au cadran aventurine émane cette aura d’un âge d’or fastueux et le souffle de la création qui, par des voies parfois inaccoutumées, réussit à livrer le meilleur d’elle-même.

En Vaporetto sur la lagune, quelques minutes suffisent pour relier la Sérénissime à l’Ile 
de Murano. Venise ayant été la proie des flammes, c’est là qu’elle déplaça ses maîtres verriers et leurs fours pour qu’ils puissent y exercer leur activité. En quelques siècles, celle-ci s’élève au rang d’art avec la création d’un verre aussi pur que le cristal de roche, ou saturé de couleur grâce à l’utilisation d’oxydes. Différentes techniques viennent magnifier cette matière traversée de lumière. Anne de Bretagne, Marguerite d’Autriche, Charles Quint, Catherine de Médicis en commandent des services entiers. Les lustres et les girandoles ornent les plafonds des palais. Piqué au vif, le Roi Soleil envoie des espions chargés de ramener les artisans et leur savoir-faire en France…

A Murano, on transforme l’air, l’eau et le feu, en conservant jalousement ses secrets de fabrication, qu’ils soient le fruit d’un savoir empirique ou du hasard. Telle est la genèse du verre aventuriné, né au 17ème siècle de la manipulation d’un verrier qui fit tomber de façon fortuite « all’avvenura » de la limaille de cuivre dans le traditionnel mélange de silice, de soude et de chaux incandescent. D’abord indécise, la matière en se refroidissant lentement se transforma en verre scintillant constellé de paillettes aux reflets dorés. La magie venait d’opérer.
 

Par la grâce de ses courbes délicates, l’ovale est féminin par excellence. Jamais cadran ne mérite mieux son nom de visage de la montre lorsqu’il emprunte sa forme à l’ellipse. Sur la nouvelle Cat’s Eye Majestic, l’ovale est à la verticale, joliment prolongé par les cornes effilées. Le boîtier en or rose serti de 60 diamants taille brillant ennoblit le cadran énigmatique, véritable invitation à se laisser gagner par les forces bienfaitrices de la nuit. Séduction de sa couleur, entre le bleu et le noir, pour accentuer encore le mystère. Fascination des inclusions dorées 
qui pétillent comme autant d’étoiles lointaines et éblouissantes. Autour de l’anneau ovale 
en or rose qui insiste subtilement sur l’ovale du cadran, une pluie de 24 diamants en forme 
de goutte annonce les heures dédiées au rêve.

Au-delà de sa fonction contemplative, car nul ne saurait résister à la vision captivante 
de l’aventurine, la Cat’s Eye Majestic délivre les heures et les minutes grâce à son mouvement mécanique à remontage automatique doté d’une réserve de marche de 46 heures. Le fond saphir de la montre permet d’admirer ce mouvement Maison décoré selon les principes d’exigences chers à Girard-Perregaux, en particulier la masse oscillante en or au motif 
tapisserie « GP ».

Envoûtante de par son évocation puissante d’une nuit d’été, la Cat’s Eye Majestic sollicite l’imagination de celle qui la porte tout en révélant sa beauté souveraine.
 

Dans le ciel du cadran bleu nuit, le sillage des diamants taille baguette rappelle ces étoiles filantes que l’on suit des yeux en formulant un vœu. Travail de patience et de dextérité, 
le sertissage de cette Cat’s Eye d’exception débute par la sélection des pierres, selon leur qualité mais aussi en fonction de leur dimension décroissante, afin qu’elles puissent s’ajuster à la perfection. Il en va de la vivacité du motif ainsi créé, comme une fulgurance dont l’aventurine décuple l’éclat.

L’envolée de diamants taille baguette se poursuit le long de la lunette, soulignant la délicatesse de sa forme ovale, puis gagne les cornes légèrement allongées. La silhouette de la montre est toute d’élégance, sa présence au poignet fine et racée. Le ton couture est donné et le nœud d’or serti qui maintient le tourbillon achève de nous transporter dans des sphères où l’allure triomphe.

Grande complication dont la vocation est de contrecarrer les effets de la gravité sur la précision de la montre, le tourbillon a le don de nous mettre la tête dans les étoiles. Le spectacle de la rotation de sa cage en forme de lyre est hypnotique. Tout aussi fascinantes pour celle qui est sensible à un authentique contenu horloger sont les superbes finitions exécutées à la main dont ce tourbillon a fait l’objet. L’ensemble du mouvement Maison à remontage manuel bénéficie de ce savoir-faire qui signe l’appartenance à la Haute Horlogerie. Pièce unique, la Cat’s Eye Tourbillon totalise 6.20 cts, jusque sur la couronne en forme de fleur ornée d’un diamant taillé en rose. Son écrin est un palais. Son sens, celui de la fête où l’art et la beauté sont célébrés.