Girard Perregaux 1966 Steel 40mm

Une première en acier pour la collection 1966 de Girard-Perregaux

La manufacture de la Chaux-de-Fonds innove en choisissant l’acier, un matériau encore jamais utilisé dans cette collection emblématique. Elle propose une montre classique et élégante, riche de tous les codes de la bienfacture horlogère.

Par Marco Cattaneo
Journaliste

Rose, gris ou blanc, Girard-Perregaux avait déjà décliné l’or dans toute la gamme de ses couleurs pour sa collection 1966. La manufacture de la Chaux-de-Fonds l’enrichit aujourd’hui d’un modèle acier au diamètre de 40 millimètres, qu’on imagine habiller indifféremment un poignet féminin ou masculin. Et n’hésite pas à lui offrir même un film dédié, sur fond de noir et blanc.

Tradition horlogère

Cette nouvelle montre reprend tous les codes de la collection avec ses index biseautés, ses aiguilles «feuille» et sa grande seconde centrale qui vient flirter avec le rehaut sous un saphir antireflet légèrement bombé. Le guichet de date à trois heures anime un cadran opalin argenté d’une grande sobriété. L’ensemble est classique et élégant, il respire la bienfacture propre à cette maison qui peut revendiquer sans rougir plus de 150 ans de tradition horlogère: depuis 1856, les ateliers de Girard-Perregaux produisent et assemblent des garde-temps à leur nom! Et leur histoire plonge plus loin encore dans le temps, jusqu’en 1791, quand Jean-François Bautte créa à Genève ses premières pièces extra-plates au sein d’une petite manufacture qui intégrait déjà tous les métiers de l’horlogerie.

Girard Perregaux 1966 Acier 40mm Girard Perregaux 1966 Acier 40mm

Connue pour son atelier de grandes complications où ses horlogers assemblent répétitions minutes et tourbillons, volontiers intégrés dans ses emblématiques modèles sous trois ponts d’or, Girard-Perregaux apporte à tous ses mouvements un niveau de finitions qu’on mesure aux heures de travail souvent manuel qui leur sont consacrées. La Girard-Perregaux 1966 acier ne fait pas exception, avec son mouvement manufacture, le calibre mécanique à remontage automatique GP03300-0030, qui lui offre presque deux jours de réserve de marche. On en découvre les composants à travers le fond saphir, au gré des mouvements de la masse oscillante décorée Côtes de Genève.

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Confort au porter

Elle est agréable au porter grâce à des cornes galbées qui épousent les courbes du poignet, et auxquelles vient se fixer un bracelet disponible en acier ou en alligator noir. Quant aux lignes du boîtier acier d’une finesse certaine - il est épais de seulement 8,9 millimètres – elles font de cette 1966 acier étanche à 30 mètres une montre classique, fidèle aux codes de l’horlogerie traditionnelle.

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Car il en va des montres comme de tout le reste, elles sont profondément marquées par leur lieu d’origine et on retrouve dans leur ADN les traces de la ville qui les a vues naître. La Chaux-de-Fonds, ravagée à la fin du XVIIIe siècle par un incendie qui la détruisit presque entièrement, fut reconstruite selon un plan à damier unique au monde, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. Pensés pour le bien-être des horlogers, des bâtiments parallèles aux grandes baies vitrées bordent des rues suffisamment larges pour que la lumière y entre à flots. L’ensemble est à la fois beau et terriblement fonctionnel, inspiré par un urbanisme idéaliste qui doit beaucoup aux Lumières. C’est tout cela qu’on retrouve dans l’architecture des mouvements et des montres assemblés dans cette petite ville à mille mètres d’altitude, qui vit naître Le Corbusier !

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Une collection emblématique

Si le cœur de la Girard-Perregaux 1966 acier bat à 28’800 alternances/heure, son nom, ou plus précisément celui de la collection à laquelle elle appartient, est un hommage à une performance technique de la manufacture. Elle dévoilait en 1966 un mouvement à haute fréquence, dont le balancier battait à 36’000 alternances/heure, révolutionnant le monde de la chronométrie. La collection est riche de nombreuses pièces qui témoignent de la maîtrise de la marque. On y trouve des complications de toutes natures, une phase de lune, un calendrier complet, un calendrier annuel et équation du temps, une version dual time avec son second fuseau horaire sur 24 heures et son compteur de date à six heures, ou encore un spectaculaire chronographe à roue à colonnes. Il n’y manquait vraiment que cette 1966 acier!

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